COP30: Un nouveau texte sans feuille de route sur les énergies fossiles proposé par la présidence
Les négociations de la 30e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP), qui se déroule dans l'Amazonie brésilienne, à Belem, sont dans une impasse. La présidence brésilienne a présenté un projet de texte sans mention du mot "fossiles" ni de feuille de route, ce qui a suscité des réactions critiques.
Le texte a été critiqué par des représentants européens et de nombreux pays, ainsi que par des ONG telles que Greenpeace et le WWF. Des pays comme la Chine, l'Inde, l'Arabie Saoudite, le Nigeria et la Russie s'opposent fermement à une feuille de route.

Dans une lettre adressée au président de la conférence, un groupe de pays dont la France, l'Allemagne et la Colombie ont exprimé leur désaccord et menacé de bloquer le projet en l'absence d'une feuille de route claire pour la transition hors des combustibles fossiles. ## Consultations tardives et enjeux majeurs
Les Brésiliens ont mené des consultations toute la nuit pour tenter de trouver un consensus parmi les 194 pays membres de l'accord de Paris.
Une "feuille de route" pour l'avenir énergétique
L'idée d'une "feuille de route" visant à accélérer la transition énergétique et à réduire l'utilisation des énergies fossiles a été relancée par le président brésilien Lula lors du sommet de Belem.
Retards et incidents à la COP30
Les discussions ont été retardées par un incendie survenu jeudi au site temporaire de la conférence. Cet incident, le troisième perturbant la COP30, a causé l'évacuation des lieux et a contraint les délégués à rattraper le temps perdu.
