Pourquoi la coopération migratoire entre la France et l'Algérie est à l'arrêt selon Laurent Nuñez ?

Date de publication

Media file: 01K90/G45H8/Z06HB/CZJE1/GBRN6/0/01K90G45H8Z06HBCZJE1GBRN60.png

Coopération migratoire France-Algérie à l'arrêt

Laurent Nuñez met en garde

Alors que la coopération migratoire entre la France et l’Algérie est à l’arrêt, le ministre de l’intérieur alerte sur la nécessité de renouer « le dialogue » avec Alger. Laurent Nuñez a mis en garde contre la méthode du « bras de fer » avec l’Algérie après la dénonciation de l’accord migratoire de 1968 qui a eu lieu ces derniers jours.

Dialogue nécessaire avec Alger

Le ministre de l'intérieur souligne l'importance du dialogue

Au lieu de privilégier les confrontations, Laurent Nuñez insiste sur la nécessité de renouer le dialogue avec l'Algérie. Il estime que la méthode brutale et les bras de fer sont inefficaces dans tous les domaines. Selon lui, la coupure totale des canaux de communication actuellement avec Alger en est la preuve. Nuñez met en avant la coopération sécuritaire avec l'Algérie, notamment dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, comme une raison de maintenir un dialogue ouvert. ## Relations tendues entre la France et l’Algérie

La France et l’Algérie ont interrompu leur coopération migratoire, ce qui a entraîné une baisse significative du nombre d’éloignements forcés vers l'Algérie en 2025 par rapport à l'année précédente. Selon M Nunez, 40 % des places dans les centres de rétention administrative en France sont occupées par des ressortissants algériens.

Dialogue en suspens

Malgré des discussions en coulisses récemment initiées entre les deux pays, l'adoption d'une résolution visant à dénoncer la convention de 1968 entre la France et l'Algérie a perturbé tout espoir de dialogue. Ce traité, qui facilitait l'immigration des Algériens en France, est contesté depuis longtemps par la droite et l'extrême droite.

Impact de la dénonciation de la convention

La résolution adoptée remet en question les avantages accordés aux Algériens en matière d'immigration en France, tels que la possibilité de rester plus de trois mois sans visa spécifique et un accès plus rapide aux titres de séjour de dix ans.