France impuissante face à la destruction de contraceptifs
La France dit ne pas avoir les moyens de réquisitionner les stocks
Le ministère de la santé français a précisé ne pas avoir d'information sur le lieu de destruction prévu des contraceptifs féminins stockés en Belgique, que les Etats-Unis souhaitent détruire. Certains médias ont évoqué une incinération prévue en France, mais cette information n'a pas été officiellement confirmée à ce stade.
Les Etats-Unis prêts à détruire des contraceptifs destinés à l'Afrique

L'administration américaine veut détruire des contraceptifs féminins stockés en Belgique
Suite à des coupes budgétaires dans l'aide humanitaire et une politique anti-avortement, les Etats-Unis ont confirmé leur intention de détruire des contraceptifs féminins, principalement des implants et des stérilets, destinés aux femmes en Afrique subsaharienne. Ces produits, d'une valeur de 9,7 millions de dollars, étaient issus de contrats passés sous la présidence de Joe Biden.
Réactions des associations et de la gauche
Des organisations internationales tentent de racheter les stocks, la France critiquée
Face à cette décision de destruction des contraceptifs, des organisations internationales ont proposé en vain de racheter et de reconditionner les stocks. En France, des associations féministes et des syndicats ont lancé une pétition pour s'opposer à cette destruction, exhortant Paris à prendre position contre cette décision américaine. ## Pétition contre la destruction des contraceptifs féminins
Un collectif nommé « Avortement en Europe : les femmes décident », à l'origine d'une pétition réunissant 12 000 signatures sur Change.org, s'oppose fermement à la décision de détruire des contraceptifs féminins. Selon ce collectif, cette initiative porte atteinte aux droits des femmes en matière de maternité, les exposant à des grossesses non désirées et des avortements non sécurisés.
Mobilisation pour empêcher la destruction des contraceptifs
Le collectif comptant des organisations telles que le Planning familial, la FSU, Osez le féminisme et la Ligue des droits de l'homme, ne tolérera pas cette décision jugée inique et sexiste. Ils exigent que les contraceptifs concernés puissent être redistribués par des organisations humanitaires. Les Ecologistes ont également adressé une lettre ouverte au président Emmanuel Macron pour lui demander d'intervenir en urgence afin d'empêcher la destruction prévue des contraceptifs féminins stockés en Belgique.
Actions en cours pour éviter la destruction des contraceptifs
La Belgique a interpellé l'ambassade des Etats-Unis à Bruxelles et explore diverses solutions pour éviter la destruction des contraceptifs en question. Le ministère de la santé français a affirmé que la défense des droits et de la santé sexuels et reproductifs fait partie des priorités de la politique étrangère de la France. La présidente du Planning familial, Sarah Durocher, ainsi que la cheffe de file des Ecologistes, Marine Tondelier, appellent à s'opposer à cette décision sans sens et demandent une transparence quant au lieu où les contraceptifs seront incinérés.