Prise de position du Conseil national de l'ordre des médecins contre la loi Duplomb
Le Conseil national de l'ordre des médecins s'oppose fermement à la loi Duplomb, estimant que les "alertes ne peuvent être ignorées". Alors que le texte controversé envisage la réintroduction de l'acétamipride, un insecticide jugé toxique pour la biodiversité et potentiellement pour la santé humaine, l'instance médicale affirme que "le doute n'est pas raisonnable sur le plan médical".
Inquiétude et dénonciation de l'écart entre connaissances scientifiques et décisions réglementaires

La pétition contre la loi Duplomb a recueilli plus de deux millions de signatures, reflétant une forte opposition de la société civile. Le Conseil national de l'ordre des médecins rejoint ce mouvement en dénonçant l'écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions réglementaires. L'instance déplore ainsi le risque pour la santé publique et appelle à une prise de conscience collective.
Appel à une révision de la législation pour garantir le principe de précaution
Face à cette situation préoccupante, le Conseil national de l'ordre des médecins en appelle à une révision de la législation pour assurer une meilleure prise en compte du principe de précaution. Les alertes lancées par les professionnels de santé et les organisations concernées ne peuvent être ignorées, et il est crucial de garantir la sécurité et la santé de la population à travers des mesures réglementaires adéquates. ## Des associations médicales alertent sur les risques des substances toxiques
Dans une tribune publiée dans Le Monde, des sociétés savantes et des associations de patients expriment leur inquiétude face aux substances potentiellement dangereuses pour la population. Ces substances pourraient être à l'origine de troubles neurodéveloppementaux, de cancers pédiatriques et de maladies chroniques.
Appel au rejet du texte contesté par le Conseil constitutionnel
Ces acteurs appellent le Conseil constitutionnel à rejeter un texte vivement critiqué. La décision de ce dernier est attendue pour le 7 août prochain. Selon l'ordre des médecins, la compétitivité agricole ne doit pas primer sur la protection de la biodiversité et de la santé humaine. Il souligne également l'importance de trouver des solutions compatibles avec ces exigences, malgré les difficultés rencontrées par le monde agricole.
Lancement d'une réflexion sur les liens entre santé et environnement
Face à ces préoccupations, une réflexion sera lancée sur les liens entre santé et environnement. Cette démarche impliquera des professionnels de la santé, des experts scientifiques, des agriculteurs, des élus politiques et des représentants des usagers de la santé. L'objectif est de faire de la santé environnementale un pilier essentiel de la politique de santé publique.
