Menaces contre la magistrate parisienne ayant condamné Nicolas Sarkozy
Suite à la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, la magistrate parisienne en charge du dossier a reçu des menaces. Emmanuel Macron dénonce fermement ces attaques.
Le président a souligné l'importance de l'Etat de droit et de l'indépendance de l'autorité judiciaire, tout en condamnant les menaces de mort à l'encontre des magistrats. Il a demandé que les auteurs de ces menaces soient identifiés et poursuivis rapidement.

Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Paris suite à ces messages menaçants, visant la magistrate ayant prononcé la condamnation de l'ancien président. ## Réponse du Syndicat de la magistrature et du garde des sceaux
Le Syndicat de la magistrature a dénoncé le silence d'Emmanuel Macron sur les menaces contre la présidente du tribunal. Gérald Darmanin a exprimé son soutien à l'institution judiciaire.
Rôle du président de la République et du Conseil supérieur de la magistrature
Selon l'article 64 de la Constitution, le président est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire, soutenu par le Conseil supérieur de la magistrature qui a condamné les attaques contre les magistrats. Gérald Darmanin a également condamné les intimidations.
Liberté syndicale et acte de juger
Le Syndicat de la magistrature défend la liberté syndicale des magistrats tout en soulignant l'importance de ne pas remettre en cause leur impartialité. La condamnation de Nicolas Sarkozy par le tribunal correctionnel de Paris a suscité des réactions et des menaces inacceptables.