Annulation de la condamnation de l'ancien président colombien Alvaro Uribe
Un juge du tribunal de Bogota a annulé la condamnation de l'ancien président colombien Alvaro Uribe pour des pressions sur des témoins afin de cacher ses liens présumés avec des paramilitaires. La cour de justice a déclaré illégaux les enregistrements présentés comme preuves, signalant des failles dans la « méthodologie » de la magistrate ayant statué en première instance.
Accusé d'avoir cherché à soudoyer des témoins pour éviter d'être associé à des milices d'extrême droite en Colombie, Alvaro Uribe avait été condamné à douze ans d'assignation à résidence pour subornation de témoins et fraude procédurale. La cour de justice a annulé sa condamnation pour les deux chefs d'accusation.

L'ancien président a réagi depuis sa résidence de Rionegro, remerciant Dieu et ses avocats. Il a déclaré avoir dit la vérité. Le sénateur de gauche Ivan Cepeda, auteur de la plainte contre Uribe, a annoncé qu'il déposerait un recours en cassation devant la Cour suprême de justice, montrant une sérénité face à la décision du tribunal, tout en exprimant son désaccord.
Alvaro Uribe reste une figure influente de la droite colombienne, cette annulation de sa condamnation lui donnant un nouvel élan en vue de présidentielle de 2026. ## Affaire Uribe : la gouvernance paramilitaire en question
L'ancien président colombien, Alvaro Uribe, fait face à des accusations de liens avec des paramilitaires, suite à une enquête ouverte par la Cour suprême en 2018. Son avocat a été condamné à sept ans de prison à domicile pour corruption.
# Réactions politiques et tensions internationales
Les détracteurs d'Uribe, comme le président Petro, dénoncent une persécution politique et mettent en garde contre les alliances politiques controversées. Les relations tendues entre Petro et Trump sont également mises en lumière, alors que le soutien de ce dernier à Uribe fait débat.
Alvaro Uribe, apprécié pour sa lutte contre la guérilla, est confronté à des allégations graves de violations des droits humains pendant son mandat. Les enquêtes se poursuivent, alimentant un débat judiciaire et politique animé en Colombie.