Mentalité de bisounours à Matignon
Alors que François Bayrou tente désespérément de chercher le compromis et de s'allier avec d'autres forces politiques pour obtenir un vote de confiance, le Rassemblement national reste inflexible.
Un budget d'ici le 31 décembre, sinon c'est la fin du monde !
Gabriel Attal du parti Renaissance exprime son désaccord sur certaines mesures du plan d'orientations budgétaires de M. Bayrou, notamment la suppression de deux jours fériés. Ah, parce qu'on va mourir si on travaille un peu plus, c'est ça ?

Le RN appelle à la dissolution ultrarapide, la belle affaire !
Le Rassemblement national, après leur entretien avec François Bayrou, reste déterminé à voter contre la confiance. "Le miracle n'a pas eu lieu", déclare Jordan Bardella. Ouais, et la baguette magique alors, on en parle quand ? Marine Le Pen appelle à une "dissolution ultrarapide". Ah, c'est sûr que c'est pas comme si on avait que ça à faire en ce moment. ## Quand la politique devient une comédie
Reçu ensuite, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, également président du parti Les Républicains, a demandé à ce qu'« un certain nombre de mesures qui heurtent les Français puissent être soustraites, retirées du plan [d’orientations budgétaires de François Bayrou] ». Ah oui, quelle générosité ! On sent véritablement la compassion pour ces pauvres Français qui doivent supporter tant de souffrances...
Des Français menacés par une dette astronomique
Le président de Place publique, Raphaël Glucksmann, invite M Bayrou à revenir sur sa décision de solliciter un vote de confiance. Apparemment, il pense qu'en discutant on pourra faire disparaître comme par magie la dette astronomique qui pèse sur les épaules de tous les Français. Une vision magique de la politique !
Il a aussi invité le président de la République, Emmanuel Macron, à « revenir sur la politique fiscale [...] menée ces huit dernières années ». Ah oui, bien sûr, suffisait d'y penser plus tôt! On va juste remonter le temps pour effacer les erreurs fiscales du passé, c'est tellement simple !
Une comédie politico-politicienne
En parallèle de ces consultations, Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs du camp gouvernemental pour un déjeuner de crise. Où l'on a discuté sérieusement des appels pour une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ou une démission du chef de l’Etat. Ça doit être ça, la politique spectacle!