La Commission européenne riposte aux attaques d'Elon Musk: une amende de 120 millions d'euros infligée à X

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Position de la Commission européenne face aux attaques d'Elon Musk

La Commission européenne a récemment infligé une amende de 120 millions d'euros au réseau social X pour non-conformité avec les règles du Digital Service Act. En réponse aux attaques d'Elon Musk contre l'UE, la porte-parole de la Commission a souligné l'importance de la liberté d'expression au sein de l'Union.

Les raisons de l'amende selon l'UE

Les griefs de l'UE à l'encontre de X incluent l'utilisation incorrecte des coches bleues et le non-respect des règles de transparence en matière de publicités. De plus, l'accès limité aux données internes de la plateforme pour les chercheurs agréés est une autre infraction reprochée par l'UE.

Réactions à la décision de l'UE

Les critiques à l'encontre de la décision de l'UE viennent notamment de la droite américaine, proche d'Elon Musk. Ce dernier a vivement réagi à l'amende en remettant en question le fonctionnement de l'Union européenne. ## Réactions à l'amende de la Commission européenne

"L’amende infligée par la Commission européenne n’est pas seulement une attaque contre X, c’est une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers", a ainsi dénoncé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.

Dès jeudi 4 décembre, alors que la rumeur d’une amende courait déjà, le vice-président américain, J D Vance, avait accusé la Commission de sanctionner X "pour n’avoir pas pratiqué la censure", semblant confondre la décision rendue vendredi avec une autre enquête de l’UE sur les contenus illégaux et la désinformation.

Plusieurs représentants et diplomates européens avaient, en revanche, pris la parole pour défendre l’Union européenne. "L’internationale réactionnaire a beau s’époumoner, nous ne nous laisserons pas intimider", avait réagi le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot.

Chez nous, la transparence s’impose aux grandes plateformes. La règle est la même pour tous. TikTok l’a acceptée, X l’a refusée. La Commission européenne a sévi, elle a bien fait. Et ce n’est que le début.