Combats frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge
Depuis dimanche, les affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 19 morts, dont neuf soldats thaïlandais et dix victimes civiles du côté cambodgien.
Intervention de Donald Trump

Les dirigeants thaïlandais et cambodgiens sont convoqués par le président américain Donald Trump afin de mettre fin aux combats qui persistent malgré une histoire de conflits territoriaux entre les deux pays.
Règlement du conflit
Donald Trump avait déjà joué le rôle de médiateur en juillet dernier, parvenant à une trêve temporaire entre les deux pays. Cependant, le dialogue semble toujours difficile et les combats se poursuivent malgré les appels à la paix. ## Un refuge dans l'incertitude
Des milliers de personnes déplacées par les combats ont trouvé refuge dans des bâtiments universitaires de la ville thaïlandaise de Surin. Des femmes âgées y écrasent de la pâte de piment tandis que des bénévoles remuent de grandes marmites de nourriture.
Rat, une agricultrice de 61 ans qui a refusé de donner son nom de famille, a quitté sa maison avec sa famille de huit personnes avant d’avoir pu planter ses maniocs pour la saison. « Je veux juste rentrer chez moi et m’occuper de mes cultures », a-t-elle raconté à l’Agence France-Presse (AFP). Chaque fois que les combats reprennent, c’est comme si la vie se mettait de nouveau sur pause.
Un appel à la protection du patrimoine culturel
De l’autre côté de la frontière, Voan Chinda tient dans ses bras son petit-fils de 8 mois dans un temple de la province cambodgienne d’Oddar Meanchey transformé en centre d’accueil. « J’ai fui jusqu’ici pour trouver refuge. L’armée thaïlandaise tirait tellement que je ne pouvais pas rester chez moi. Tellement de bombes ont été larguées », témoigne cette femme de 55 ans.
Inquiète pour les temples historiques situés dans les zones de combat, notamment celui de Preah Vihear, l’Unesco a lancé un appel à la « protection du patrimoine culturel de la région ». « L’Unesco a communiqué à toutes les parties concernées les coordonnées géographiques des sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial, ainsi que celles des sites d’importance nationale, afin d’éviter tout dommage potentiel », a fait savoir l’agence onusienne dans un communiqué.
