Hausse des cas autochtones de chikungunya en métropole
Face à la propagation du moustique tigre dans 81 départements métropolitains, les autorités sanitaires alertent sur le risque accru de chikungunya et autres maladies vectorielles.
Appel à la vigilance de Santé publique France

Les autorités sanitaires rappellent l'importance de rester vigilants alors que le nombre de cas autochtones de chikungunya a fortement augmenté cet été en métropole, atteignant environ 480 cas identifiés au 15 septembre.
Situation inédite en métropole
L'été 2025 est marqué par une augmentation significative des cas autochtones de chikungunya en France métropolitaine, entraînant des fièvres et des douleurs articulaires. Certains foyers, comme à Fréjus, Antibes et Bergerac, comptent plus de 20 voire 50 cas. ## Lien entre l'épidémie de chikungunya et l'implantation du moustique tigre en France
L'augmentation des foyers de chikungunya en France cet été est en partie due à l'épidémie qui a touché La Réunion et l'océan Indien, favorisant l'importation de cas et la propagation dans l'Hexagone.
Expansion du chikungunya et présence du moustique tigre
La propagation du chikungunya s'explique également par la présence du moustique tigre, désormais implanté dans 81 départements français, sur fond de réchauffement climatique. La dengue, également transmise par ce moustique, est surveillée avec 21 cas recensés, sans atteindre le pic de 2024 (66 cas).
Appel à la vigilance contre les maladies vectorielles
Les autorités sanitaires ont appelé à une vigilance renforcée contre les maladies vectorielles, en particulier pour les voyageurs se rendant aux Antilles et en Guyane, où les moustiques porteurs de ces maladies sont présents toute l'année. La fièvre West Nile, transmise par le moustique Culex, est également sous surveillance avec 32 cas autochtones enregistrés mi-septembre.