Chikungunya en métropole : augmentation des cas autochtones depuis le début de mai
Depuis le début de mai, près de 400 cas autochtones de chikungunya ont été recensés en métropole, selon les données de Santé publique France. Au 8 septembre, 382 cas répartis sur 38 épisodes ont été identifiés, avec une augmentation de 81 cas en une semaine.
Des foyers de chikungunya principalement localisés dans certaines régions

Les principaux foyers de chikungunya se trouvent à Antibes, Bergerac, Fréjus et Vitrolles. Ces cas sont le résultat de la transmission du virus par des moustiques tigres, provoquant fièvres et douleurs articulaires.
Une situation liée à l'épidémie majeure à La Réunion et dans l'océan Indien
L'ampleur des cas autochtones de chikungunya en métropole est partiellement due à l'épidémie importante qui a touché La Réunion et l'océan Indien, favorisant l'importation de cas et les contaminations sur le territoire français. ## Expansion du chikungunya et de la dengue en France métropolitaine
L'expansion du chikungunya et de la dengue en France métropolitaine s'explique en partie par la présence croissante du moustique tigre, désormais implanté dans 81 départements du pays. Ce phénomène est accentué par le réchauffement climatique.
Maladies transmises par le moustique en augmentation
La dengue et le chikungunya, également transmis par le moustique tigre, ont été identifiés dans plusieurs foyers de transmission en métropole. Bien que le nombre de cas reste relativement limité, la tendance à la hausse est préoccupante.
Risque d'endémie en Europe
Les autorités soulignent que la dengue et le chikungunya pourraient devenir des maladies endémiques en Europe, en raison du réchauffement climatique, de l'urbanisation et des déplacements facilitant la propagation du moustique tigre. Il convient donc de rester vigilant face à cette menace croissante.