Chasse à la tourterelle des bois : les chasseurs retrouvent enfin le plaisir de la traque, au grand dam de la biodiversité

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Chasse à la tourterelle des bois : les chasseurs peuvent à nouveau s'amuser

Après une pause de cinq ans, les chasseurs vont pouvoir à nouveau viser les fragiles tourterelles des bois, pour la saison 2025-2026. Un arrêté paru au Journal Officiel fixe le quota national à 10 560 oiseaux en métropole. Ah, la nature, rien de tel que de l'exploiter pour s'amuser un peu !

Un geste écologique ? Ou pas

La France a décidé de remettre en marche le massacre de ces jolies tourterelles des bois, malgré une chute vertigineuse de leur population en Europe ces quarante dernières années. Mais bon, qui se soucie vraiment de la biodiversité, n'est-ce pas ? Tant qu'on peut tuer quelques oiseaux pour se divertir.

Un suivi rigoureux pour s'assurer qu'on ne tue pas tout

Les chasseurs devront faire preuve d'une grande honnêteté en déclarant immédiatement tout oiseau prélevé. On peut leur faire confiance, bien sûr. Avec un tel sens moral, on ne devrait pas avoir de souci à ce que les tourterelles des bois disparaissent totalement de nos contrées. Bravo pour cette gestion adaptative des espèces ! ## Les chasseurs en ligne de mire de la biodiversité

Alors que le signalement en temps réel des prises de chasse est désormais une obligation légale, il semblerait que certains chasseurs peinent à respecter les quotas. Un chasseur ratant sa cible, c'est presque un crime écologique de nos jours.

L'arrêt immédiat qui fait mouche

Dès que le quota national est atteint, c'est le drame pour les chasseurs. La Fédération nationale des chasseurs bloque tout et les chasseurs sont forcés, malgré eux, à ranger leurs fusils. On peut entendre les sanglots mêlés d'une perdrix effrayée dans ce silence brutal.

Le dilemme des chasseurs en proie à la culpabilité

Les associations de protection de la nature critiquent vivement ce retour prématuré de la chasse, accusant les chasseurs de s'attaquer à une espèce déjà fragile. Le directeur de la LPO se demande comment les chasseurs pourront résister à l'envie irrépressible de continuer à tirer sur tout ce qui bouge. En somme, une menace pour les oiseaux sans défense.