Première cartographie des risques d'inondations en France
L'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) a publié la première cartographie du risque d'inondations en France, un risque naturel majeur dans le pays. Un quart de la population française vit dans des zones exposées à ce risque, aggravé par le réchauffement climatique.
Objectif de la cartographie pour la gestion des cours d'eau
Pour mieux cerner le risque d'inondations et éclairer la gestion des cours d'eau, l'IGN a réalisé cette cartographie en s'appuyant sur un travail de terrain, des images aériennes, des images satellite et des outils d'intelligence artificielle. Cette initiative vise également à repenser les espaces et le rôle des solutions naturelles pour lutter contre ce risque.
Utilisation de la cartographie en 3D et modélisation détaillée des précipitations
L'IGN a développé une cartographie en 3D de l'ensemble du territoire français pour modéliser de manière très précise le chemin des précipitations sur le territoire. Cette nouvelle cartographie sera intégrée dans des modèles comme Vigicrues pour prédire les écoulements, les inondations et aménager le territoire en conséquence. ## Exposition aux risques naturels
Le pourtour méditerranéen et le Val de Loire font partie des territoires les plus exposés en termes de population. Une carte de la pointe de Penmarch (Finistère) souligne également le risque de submersion marine d'ici 2100.
Augmentation des risques liés aux précipitations
Les débordements de cours d'eau, crues éclair, coulées de boue et submersions marines sont les risques naturels les plus importants en raison des dommages causés et du nombre de communes touchées. L'année 2024 est l'une des plus pluvieuses du siècle, avec une hausse de 7% de la précipitation pour chaque degré Celsius supplémentaire, due à l'augmentation de la température.
Prévisions alarmantes pour l'avenir
Le réchauffement climatique a déjà entraîné une augmentation de 12% de l'intensité des pluies extrêmes en France par rapport aux années 1960. Les modèles climatiques prédisent une augmentation supplémentaire de 10 à 15% de ces précipitations intenses d'ici 2050. Il existe plusieurs types d'inondations, y compris le débordement de cours d'eau, les submersions marines, le ruissellement pluvial et la remontée des nappes phréatiques.