Relaxe des suspects dans l'affaire des soupçons d'emploi fictif au "Canard enchaîné"
Le 17 octobre, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé deux anciens dirigeants du Canard enchaîné, un ancien dessinateur et sa compagne, soupçonnés d'emploi fictif dans l'hebdomadaire satirique.

Le tribunal a jugé que les déclarations lors de l'enquête et du procès ne permettaient pas de prouver l'absence de contrepartie dans la rémunération d'Edith Vandendaele, compagne du dessinateur André Escaro, au cœur de l'affaire.
Les quatre prévenus ont été relaxés de nombreuses charges, telles que l'abus de biens sociaux, le recel, la déclaration frauduleuse pour obtenir une carte de presse, le faux et l'usage de faux. ## Affaire Vandendaele : le procès se poursuit en appel
Le procès ouvert en juillet dans l'affaire concernant l'emploi d'Edith Vandendaele par le journal satirique hebdomadaire Le Canard enchaîné se poursuit en appel. Cette affaire a été révélée par le journaliste Christophe Nobili.
Edith Vandendaele aurait été rémunérée comme journaliste pendant vingt-six ans par le journal, touchant jusqu'à 5 600 euros net par mois entre 1996 et 2022. Cependant, les investigations n'ont jamais permis de la voir travailler en personne à la rédaction.
Le tribunal a estimé que cette absence physique n'était pas un élément déterminant, soulignant que d'autres collaborateurs du journal travaillaient également à distance. Les avocats de Christophe Nobili et de six autres actionnaires minoritaires, Me Pierre-Olivier Lambert et Me Maria Cornaz-Bassoli, ont déclaré que le dossier devait se poursuivre en cour d'appel.