Fin de l'avantage fiscal pour les retraités : controverse au sein de l'Assemblée nationale

Date de publication

Media file: 01K83/H7YER/1JFGG/01T4F/HKV4H/7/01K83H7YER1JFGG01T4FHKV4H7.png

Budget 2026 : rejet de la fin de l'avantage fiscal pour les retraités

La commission des finances de l'Assemblée nationale a rejeté une mesure du projet de budget 2026 visant à supprimer l'abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités. Cette mesure aurait entraîné une diminution de l'impôt pour certains retraités modestes et une augmentation pour d'autres.

Réactions au sein de la commission des finances

Des réactions négatives ont émergé au sein de la commission des finances, où la majorité des groupes, de La France insoumise au Rassemblement national en passant par les socialistes et Les Républicains, se sont opposés à cette mesure. Le vote final devra être confirmé à l'Assemblée nationale.

Critiques des députés

Certains députés ont critiqué ce projet en dénonçant un "acharnement" contre les retraités, soulignant déjà les contributions importantes auxquelles ils doivent faire face. D'autres ont critiqué "l'indignité d'un budget" qui cible les retraites au lieu de taxer les plus riches. ## Une mesure contestée en raison de l'égalité devant l'impôt

Pour le socialiste Philippe Brun, l'opposition à l'abattement de 10 % sur les revenus imposables pour les retraités repose sur le principe d'égalité devant l'impôt. Il souligne que cette mesure avantagerait davantage les retraités en couple par rapport aux retraités isolés.

Des propositions alternatives pour épargner les retraités modestes

Le rapporteur général du budget, Philippe Juvin (LR), reconnaît les limites de l'abattement, qui coûte 5,3 milliards d'euros par an à l'État. Il propose une nouvelle écriture du projet de budget afin d'épargner davantage les retraités modestes, tout comme le feront les députés écologistes.

Des débats intenses en commission avant l'examen du projet de budget

Les débats en commission avancent rapidement, alors que les députés doivent respecter les délais constitutionnels. Ils se poursuivent jusqu'à mercredi soir, avant l'examen du texte dans l'Hémicycle à partir de vendredi, en présence du premier ministre, Sébastien Lecornu.