Budget 2026: la ministre Amélie de Montchalin appelle à un compromis
La ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, a exprimé son souhait de voir un compromis être trouvé sur le budget 2026, malgré le rejet massif du texte à l'Assemblée nationale. Elle a souligné la nécessité d'éviter le recours à une loi spéciale pour garantir la continuité des finances publiques.
Pas d'alternative au compromis parlementaire, selon la ministre

Amélie de Montchalin a insisté sur l'importance de trouver un compromis parlementaire pour permettre l'adoption du budget. Elle a écarté l'idée d'utiliser l'article 493 ou des ordonnances pour faire adopter les textes budgétaires, soulignant l'opposition du premier ministre à ces solutions. Selon la ministre, le rejet du budget est une étape difficile dans la recherche d'un compromis essentiel pour le pays.
En cas de non-respect des responsabilités politiques dans la construction de ce compromis, Amélie de Montchalin a averti d'un risque de crise financière et économique grave pour la France. ## Examen de la partie "recettes" du budget de l’Etat
La commission des finances du Sénat débutera l'examen de la partie "recettes" du budget de l'Etat lundi prochain. Après le rejet massif du texte à l'Assemblée nationale, l'idée d'une loi de finances spéciale est envisagée.
Une loi spéciale comme solution de secours
Cette loi spéciale consisterait en une reconduction du budget de 2025 afin de percevoir les impôts existants avant de reprendre les débats parlementaires en début d’année. Il s'agit d'un "parachute de dernier ressort", selon les mots d'Amélie de Montchalin. Cette solution permettrait d'éviter le défaut de paiement de l'Etat et des collectivités, garantissant le paiement des créanciers, des fonctionnaires et des politiques sociales. Cependant, cela entraînerait l'absence d'économies et d'investissements, affaiblissant ainsi le pays.
Conséquences de la mise en place d'une loi spéciale
Brandir une telle loi dès maintenant signifierait l'incapacité à trouver un accord et à faire des compromis, selon la ministre. Cela mettrait en lumière le refus de négocier et affaiblirait la position du pays.
