Législative partielle dans le Tarn-et-Garonne : Bruno Retailleau refuse de faire barrage à l’extrême droite
Malgré le soutien affiché de Bruno Retailleau, venu animer un meeting vendredi soir à Montauban, le candidat LR n’a pas réussi le pari de se qualifier.
Consigne de vote claire de Bruno Retailleau

Bruno Retailleau, patron des Républicains (LR), a appelé sur Europe 1-CNews à ne pas voter pour la gauche au second tour de la législative partielle dans le Tarn-et-Garonne. Il a clarifié que la consigne de vote de son parti était de ne pas soutenir la gauche, sans appeler à faire barrage à l’extrême droite.
Résultats du premier tour marqués par une forte abstention
Lors du scrutin du dimanche 5 octobre, marqué par une forte abstention (65,7 %), Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR soutenu par le RN, est arrivé en tête avec 29,5 % des voix, suivi de Cathie Bourdoncle du PS avec 24,3 %. Le candidat LR, Bernard Pécou, a quant à lui obtenu 17,6 % des voix et n'a pas réussi à se qualifier pour le second tour. ## Réaction d'Olivier Faure face à la fusion entre LR et l'extrême droite
Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a exprimé une réaction forte face à la fusion entre Les Républicains et l'extrême droite. Il a déclaré que c'était un virage inédit et que les LR n'avaient jamais autant usurpé leur nom. Selon lui, cette fusion entre la droite et l'extrême droite est désormais engagée.
Appel de Eric Ciotti à Bruno Retailleau pour soutenir le candidat UDR
Eric Ciotti a adressé une demande solennelle à Bruno Retailleau, lui demandant de soutenir le candidat UDR. Il a souligné le risque qu'une absence de soutien de sa part et une abstention des LR puissent conduire à la victoire d'une députée soutenue par le Parti communiste.
Soutien de Bruno Retailleau à Bernard Pécou lors du meeting à Montauban
Bruno Retailleau s'est rendu à Montauban pour soutenir Bernard Pécou lors d'un meeting, dans le but de maintenir la dynamique de LR. Cette élection partielle dans le Tarn-et-Garonne a été organisée en raison de l'inéligibilité de Brigitte Barèges, ancienne maire de Montauban et députée élue sous l'étiquette UDR.