Réduction significative du bruit et fluidité accrue sur le périphérique parisien
Depuis l'abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le boulevard périphérique parisien en octobre 2024, une étude révèle une diminution du niveau sonore pour les riverains et une amélioration de la fluidité du trafic.
Objectif principal : réduire les nuisances pour les habitants proches du périphérique

L'objectif principal de cette mesure controversée mise en place par la maire de Paris Anne Hidalgo était de réduire les nuisances sonores pour près de 600 000 habitants vivant à proximité du boulevard périphérique, l'autoroute urbaine la plus fréquentée d'Europe.
Impact positif mais des efforts restent à fournir pour améliorer la situation
Entre octobre 2024 et juin 2025, une baisse des émissions sonores de -2,7 décibels en moyenne a été observée, mais il subsiste des progrès à faire pour réduire davantage les nuisances liées au trafic sur le périphérique parisien. ## Des niveaux sonores au-dessus des limites réglementaires en Ile-de-France
Les niveaux sonores en Ile-de-France restent au-delà des limites réglementaires, selon Fanny Mietlicki, directrice de Bruitparif.
Effets positifs sur le trafic mais des critiques sur les retombées
Le trafic s'est amélioré avec une réduction des embouteillages et du nombre d'accidents. Cependant, l'Institut Paris Région souligne une diminution de la vitesse la nuit au détriment des usagers.
Impact incertain sur la qualité de l'air
Il est difficile d'isoler l'effet de la vitesse sur la qualité de l'air en raison de nombreux autres facteurs en jeu.