Procès pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron
Dix personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, à partir de lundi 27 octobre.
Huit hommes et deux femmes, âgés de 41 à 60 ans, sont accusés d'avoir proféré des propos malveillants sur le "genre", la "sexualité" et la différence d'âge de Brigitte Macron avec son mari, assimilant cela à de la "pédophilie".

Parmi les prévenus figurent des personnalités telles qu'un publicitaire connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Zoé Sagan, ainsi qu'une "médium", "journaliste" et "lanceuse d'alerte".
L'enquête pour cyberharcèlement a été ouverte à la suite d'une plainte déposée par Brigitte Macron en août 2024. Aucune information n'a été donnée sur sa présence à l'audience par son avocat. ## L'affaire Amandine Roy et la rumeur contre Brigitte Macron
Amandine Roy, connue sous le pseudo d’Amandine Roy, a été jugée pour avoir relayé une rumeur diffamatoire concernant Brigitte Macron.
Elle a été condamnée en première instance en septembre 2024, mais a été relaxée en appel le 10 juillet. Brigitte Macron et son frère ont fait appel de cette décision et se sont pourvus en cassation.
La rumeur, basée sur l'écart d'âge entre les époux Macron, a pris de l'ampleur et s'est propagée au-delà des frontières françaises, notamment aux États-Unis. Des poursuites ont été engagées contre des personnes diffusant cette rumeur, comme la podcasteuse d'extrême droite Candace Owens.
Plusieurs publications diffamatoires ont été relayées par des personnes impliquées dans l'affaire. Certains prévenus risquent jusqu'à deux ans d'emprisonnement pour cyberharcèlement.
