Condamnation de sept anciens collaborateurs de Bolsonaro au Brésil
La Cour suprême du Brésil a prononcé des peines allant jusqu'à dix-sept ans de prison pour sept anciens collaborateurs de Jair Bolsonaro, dont un policier fédéral, cinq militaires et le président d'un institut de sondage électoral. Ils ont été reconnus coupables d'avoir alimenté la désinformation sur le système de vote électronique lors des élections de 2022 en utilisant des "milices numériques".
Répercussions de cette condamnation

Cette condamnation fait suite à une tentative de coup d'Etat menée par l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro. En septembre, Bolsonaro lui-même avait été condamné à vingt-sept ans de réclusion pour complot visant à rester au pouvoir malgré sa défaite électorale en 2022. Cette affaire a entraîné des mesures punitives de la part des Etats-Unis, qui ont critiqué le verdict comme une "chasse aux sorcières".
Suite de l'affaire
La Cour suprême du Brésil doit encore rendre son verdict concernant seize autres accusés dans cette affaire. Il s'agit là d'une nouvelle étape dans un procès qui a des répercussions politiques importantes au Brésil et à l'étranger. ## Condamnation de plusieurs individus pour diffusion de faux récits sur le processus électoral
Un juge a condamné plusieurs individus à des peines allant de sept ans et six mois à dix-sept ans de prison pour avoir fabriqué et diffusé de faux récits sur le processus électoral. Leur objectif était de créer du chaos et de l'instabilité en vue de provoquer une rupture institutionnelle.
Jair Bolsonaro assigné à résidence en attente de son jugement
Jair Bolsonaro, actuellement assigné à résidence et interdit de s'exprimer sur les réseaux sociaux, attend la publication de son jugement. Ses avocats prévoient de faire appel une fois la sentence prononcée. En cas d'épuisement des recours, l'ancien président pourrait être incarcéré.
L'ancien président, également inéligible jusqu'en 2030 pour ses attaques non fondées contre le système électoral, a rencontré un revers il y a deux semaines lors d'une conversation téléphonique entre Donald Trump et Lula visant à résoudre leurs différends.
