Enquête judiciaire sur le site Bountychat : nouvelle affaire de contenus pédocriminels en ligne

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Enquête judiciaire sur le site Bounty

Une enquête a été ouverte sur la plateforme Bounty, soupçonnée de diffuser des contenus pédocriminels similaires à ceux de l'ancien forum Coco. La section spécialisée de lutte contre la cybercriminalité cherche à déterminer si des infractions telles que la fourniture de plateforme en ligne pour des transactions illicites en bande organisée et la détention d'images pédopornographiques sont caractérisées.

Explications fournies à l'Arcom

Le site Bountychat, présenté comme une alternative à Coco, est au cœur de l'enquête. Il est soupçonné de diffusion de contenus pédocriminels et demande des explications à l'Arcom. Cette dernière avait adressé un courrier à la plateforme pour obtenir des clarifications sur les mesures prises pour la modération des contenus attentatoires aux mineurs.

Analyse en cours

L'Arcom étudie actuellement les réponses fournies par Bounty concernant la présence de contenus pédocriminels sur le site. Elle soulève notamment des questions sur la modération et la prévention des contenus illégaux liés à la sollicitation de mineurs en ligne. ## Bountychat assure la priorité à la modération et la sécurité

Sur le site Bountychat, la modération et la sécurité sont présentées comme étant une priorité absolue. Il s'inspire en grande partie de Coco, tout en ajoutant de nouvelles fonctionnalités et en se conformant aux lois françaises.

Engagement envers la protection des enfants

Les fonctionnalités vantées par Bountychat incluent la simplicité d'inscription, l'anonymat, les salons thématiques et la possibilité de rechercher des personnes connectées à proximité par le code postal. La ministre Marlène Schiappa a assuré que la protection des enfants serait une priorité absolue.

Situation de Coco et fermeture par la justice

Le site Coco, enregistré à l'étranger, a été fermé par la justice en 2024, après avoir été considéré comme "un repère de prédateurs" par des associations de défense de l'enfance et de lutte contre l'homophobie. Son fondateur, Isaac Steidl, a été mis en examen à Paris et placé sous contrôle judiciaire. Le site a été impliqué dans plusieurs affaires criminelles, dont le procès retentissant des viols de Mazan.