Nouveaux cas graves de botulisme en France
L'Agence de sécurité du médicament a récemment signalé trois cas graves de botulisme en France, liés à des injections illégales de toxine botulinique, communément appelée Botox. Ces patients présentent des symptômes sévères nécessitant une hospitalisation en soins intensifs.

Mise en garde de l'ANSM
Depuis sa dernière alerte en février, l'ANSM met en garde contre les injections illégales de toxine botulinique, soulignant les risques graves de botulisme. La toxine botulinique, utilisée pour atténuer les rides, peut provoquer des complications graves, notamment des troubles respiratoires, si elle est administrée de manière non autorisée. ## Risques et recommandations concernant les injections de toxine botulique
Une vision floue ou double, des difficultés respiratoires, des difficultés à parler ou à avaler font notamment partie des symptômes de la maladie. Ces injections doivent être réalisées uniquement par des professionnels de santé habilités dans un cadre sécurisé – tels que les médecins spécialistes en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, en dermatologie, en chirurgie de la face et du cou, en chirurgie maxillo-faciale et en ophtalmologie – avec des médicaments autorisés, dont la sécurité et l’efficacité ont été évaluées, insiste la vigie du médicament.
Risques à éviter
« Le recours à des injections en dehors du milieu médical, présente des risques majeurs, tels que : infections, nécrose cutanée, des réactions allergiques voire le décès », détaille l’ANSM. L’institution avait déjà alerté en février sur ce phénomène après l’hospitalisation de huit femmes qui avaient présenté des symptômes sévères de botulisme, principalement liés à un « surdosage » lors d’injections effectuées par « des personnes non qualifiées » dans un centre en région parisienne entre août et septembre 2024.
Réservée à un usage professionnel, la toxine botulique à visée esthétique est disponible en pharmacie ou livrée directement par le fabricant ou son fournisseur officiel à un médecin spécialisé. Elle doit faire l’objet d’une prescription médicale et sa vente sur Internet ou en direct au grand public est interdite.
