Des milliers d'oiseaux tombent victimes du botulisme en Loire-Atlantique
Une épidémie de botulisme aviaire sévit actuellement dans les marais de Loire-Atlantique, causant la mort de milliers d'oiseaux. Cette situation, bien que quelques cas de botulisme aviaire soient habituels en été, n'avait pas été observée depuis 1995 dans la région.
Une mobilisation pour sauver les oiseaux en détresse
Des centaines de cadavres d'oiseaux ont été retrouvés et regroupés dans des poubelles, victimes de l'épizootie de botulisme aviaire qui frappe plusieurs zones humides de Loire-Atlantique. Des volontaires, chasseurs et pêcheurs, se sont mobilisés pour collecter les carcasses et prévenir une extension de l'épidémie. Malgré les précautions prises, la situation demeure alarmante.
Une crise provoquée par les conditions météorologiques
La canicule et la sécheresse qui ont frappé la région en début d'été ont favorisé le développement de la bactérie responsable du botulisme aviaire dans les zones humides. Cette maladie, très répandue au niveau mondial, peut causer la mort de dizaines de milliers d'oiseaux lors d'un seul épisode. Les autorités sont mobilisées pour limiter les dégâts et comprendre les causes de cette épidémie. ## Propagation inquiétante du botulisme chez les oiseaux migrateurs
Depuis la mi-juillet, la propagation du botulisme chez les volatiles suscite une grande inquiétude, surtout à l'approche de l'arrivée des oiseaux migrateurs dans les prochaines semaines.
Multiplication des collectes pour limiter la contamination
Les collectes des volatiles atteints se multiplient, notamment autour du lac de Grand-Lieu, afin d'éviter la propagation de la maladie. Les asticots porteurs de la bactérie se développant sur les carcasses des oiseaux tués par le botulisme peuvent contaminer d'autres oiseaux les consommant.
Appel à une gestion hydraulique efficace pour prévenir de futures crises
Pour prévenir de futures crises de botulisme chez les oiseaux migrateurs, des experts appellent à une meilleure gestion hydraulique du territoire, notamment en évitant que l'eau du printemps ne parte inutilement en mer. Certains conflits d'usages agricoles sont également pointés du doigt, soulignant l'importance d'adapter le règlement d'eau aux conditions exceptionnelles induites par le changement climatique.