Booba en garde à vue suite à une plainte pour harcèlement
Le rappeur Booba a été placé en garde à vue à Paris à la suite d'une plainte pour harcèlement déposée par Gims et Demdem, figures de la scène hip-hop. Cette plainte, déposée en août 2024, accuse Booba de harcèlement moral et cyberharcèlement depuis six ans.
Interrogation en cours
Booba, dont le vrai nom est Elie Yaffa, est interrogé dans le cadre de cette affaire. Ses avocats n'ont pas souhaité faire de commentaires pour le moment. De son côté, l'avocat de Gims et Demdem n'a pas réagi durant la garde à vue de Booba.

Accusations de cyberharcèlement
Les plaignants affirment que Booba a attaqué leur physique sur les réseaux sociaux, créant ainsi une situation de cyberharcèlement. Des publications en ligne ont été utilisées comme preuves pour étayer ces accusations. ## Booba accusé de harcèlement dans son morceau "Dolce Camara"
Un morceau récent du rappeur Booba, intitulé Dolce Camara et interprété avec SDM, est au cœur d'une affaire de harcèlement. Dans ce titre, Booba mentionne des paroles telles que « On les aime fraîches, bien michtos, qui savent accueillir comme Demdem ».
Croisade contre les influenceurs : Booba vise Magali Berdah
Booba, une figure emblématique du rap depuis les années 1990, s'est lancé dans une croisade contre les influenceurs, qu'il qualifie d'« influvoleurs », pointant du doigt leurs pratiques commerciales jugées trompeuses. Parmi ses cibles principales figure Magali Berdah, fondatrice de Shauna Events, une agence spécialisée dans l'accompagnement des influenceurs.
L'enquête visant Magali Berdah pour pratiques commerciales trompeuses, qui avait été ouverte suite à des plaintes déposées par Booba, a été classée sans suite en mars dernier.
Mise en examen pour harcèlement : Booba sera jugé en décembre
Le 2 octobre 2023, Booba a été mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé à l'encontre de Magali Berdah, qui avait porté plainte contre lui. Le rappeur devra également comparaître le 3 décembre pour injure raciste envers une journaliste et un essayiste, ainsi que pour cyberharcèlement aggravé à l'égard de la première.