Bombardements et exode de civils à la frontière entre la RDC et le Rwanda
Des bombardements intenses dans l'est de la République démocratique du Congo ont poussé plusieurs centaines de civils à passer la frontière rwandaise, le vendredi 5 décembre, suite à un accord de paix signé à Washington.

La région est en proie à des conflits depuis plus de trente ans, avec des affrontements entre les rebelles du M23 et l'armée congolaise, soutenue par des soldats burundais, pour le contrôle de Kamanyola, aux confins de la RDC, du Rwanda et du Burundi.
Malgré l'accord négocié entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame qualifié de "miracle" par Donald Trump, les violences persistent sur le terrain, avec des détonations entendues aux abords de la ville frontalière aux mains du M23. ## Fuyant les combats, des civils franchissent la frontière
Au lever du jour, de nombreux civils ont été vus traversant la frontière sous la surveillance des policiers rwandais. Selon les témoignages recueillis, des bombes ont été larguées sur des zones habitées, y compris des écoles et des hôpitaux, provoquant la panique parmi la population.
Accusations de bombardements
Le groupe armé M23 a pointé du doigt l'armée burundaise pour des bombardements incessants en provenance de son territoire. Du côté rwandais, les habitants restent vigilants, observant les collines d'où viennent les tirs en petits groupes, tandis que les femmes et les enfants se réfugient dans les maisons en cas de crépitements intensifs, selon un habitant local.
