Les gauchistes en Bolivie : Adieu la paix sociale, bonjour la comédie politique

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Les gauchistes se font virer en Bolivie, place aux droitards pour rigoler

La Bolivie, pays en pleine débâcle économique, décide enfin de mettre fin à vingt ans de gouvernement socialiste. Deux candidats de droite s'affronteront au second tour, mais il n'y a pas de quoi se réjouir tant que ça.

# Des candidats de droite au top, et les gauchistes dans les choux

Rodrigo Paz, sénateur de centre droit et fils d'un ancien président, se retrouve en tête avec plus de 31% des voix. Derrière lui, l'ancien président de droite Jorge "Tuto" Quiroga suit de près avec environ 27% des votes. Les socialistes, eux, peuvent aller se rhabiller.

Avec des candidats de ce calibre, la Bolivie risque de vivre des heures palpitantes. Qui héritera du trône présidentiel, mystère et boule de gomme !

# Les perdants, à commencer par l'ancien chouchou Evo Morales

Luis Arce, soutien d'Evo Morales, a encaissé le coup en renonçant à un second mandat. Les candidats de gauche, comme le président du Sénat Andronico Rodriguez et le candidat du parti au pouvoir, Eduardo del Castillo, sont largement à la traîne. Même le millionnaire de centre droit, Samuel Doria Medina, ne tire pas son épingle du jeu.

C'est la fin d'une époque pour les gauchistes boliviens. Ils n'ont qu'à bien se tenir face à ces candidats de droite qui n'ont pas fini de faire parler d'eux. ## Candidat surprise pour des changements radicaux

Un certain ingénieur, qui a dirigé le pays par intérim pendant 1 an (2001-2002), a déclaré qu'il apporterait un "changement radical" s'il remportait les élections.

Une situation économique plutôt stable

Les candidats de droite ont promis de mettre fin au modèle étatiste mis en place par M. Morales. Sous sa présidence, la pauvreté a diminué et le PIB a triplé, mais depuis 2017, la chute des revenus gaziers a plongé le pays dans une crise avec une pénurie chronique de dollars et de carburant, et une inflation annuelle autour de 25%. Bravo pour cette stabilité économique exemplaire!

Evo Morales et ses déboires

Evo Morales, 65 ans, espérait briguer un quatrième mandat présidentiel, mais la justice, en limitant les mandats à deux, l'a écarté de la course. Visé par un mandat d'arrêt dans une affaire de traite de mineure, qu'il conteste évidemment, l'ancien syndicaliste des planteurs de coca se cache dans son fief au centre du pays. Pas facile de jongler entre la politique et les affaires judiciaires!