Condamnations pour cyberharcèlement à l'encontre de la DJ Barbara Butch
Quatre hommes ont été condamnés pour avoir cyberharcelé la DJ française Barbara Butch après sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet 2024. Les condamnations vont de quatre mois d'emprisonnement avec sursis à dix mois ferme, pour des faits de harcèlement en ligne et menaces de violences.
Des réactions après la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris

Suite à sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet 2024, Barbara Butch a été victime de messages haineux. L'artiste était apparue dans un tableau intitulé "Festivité", provoquant la colère de milieux conservateurs et d'extrême droite, qui ont interprété la scène de façon négative. Le directeur artistique de la cérémonie a expliqué qu'il s'agissait d'une représentation d'une "grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe". ## Une artiste victime de cyberharcèlement
La musicienne Barbara Butch, ouvertement lesbienne et militante féministe, a témoigné devant l'audience des conséquences dévastatrices du cyberharcèlement qu'elle a subi. Elle a expliqué avoir développé des problèmes de santé tels que l'agoraphobie et le psoriasis, ainsi que des troubles mentaux nécessitant la prise d'antidépresseurs.
Des prévenus reconnaissent les faits, mais pas le caractère menaçant
Les prévenus présents au tribunal ont tous admis avoir envoyé des messages à Barbara Butch, mais ont nié toute intention menaçante ou harcelante. Certains ont exprimé avoir été offensés par ce qu'ils ont qualifié de "parodie de la religion".
Seul l'un des prévenus, absent à l'audience, a été condamné à une peine d'emprisonnement ferme pour des actes jugés extrêmement graves par la présidente du tribunal. Il a été souligné que ces violences numériques massives constituent une forme de cyberharcèlement de plus en plus répandue et dangereuse.
D'autres artistes, dont Thomas Jolly, ont également été victimes de cyberharcèlement après leur participation à la cérémonie d'ouverture des JO. En mai, sept personnes ont été condamnées pour lui avoir envoyé des messages haineux.
