Crise des permis de conduire : les auto-écoles se mobilisent pour réclamer plus de places à l'examen

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Les auto-écoles manifestent pour demander plus de places à l'examen du permis de conduire

Les auto-écoles expriment leur mécontentement face au manque de places à l'examen du permis de conduire, obligeant les élèves à attendre plusieurs mois. Les organisations professionnelles réclament notamment une augmentation du nombre d'inspecteurs pour remédier à cette situation.

Un mouvement suivi et des revendications claires

Les auto-écoles traditionnelles prévoient de faire grève et de se rassembler à Paris pour manifester contre cette situation. Les associations professionnelles demandent à être reçues à Matignon pour discuter de leurs revendications. En revanche, les auto-écoles en ligne ne feront pas grève mais soutiendront l'initiative.

Des délais d'attente importants et des coûts supplémentaires pour les candidats

Dans certaines grandes villes et en Ile-de-France, il peut être nécessaire d'attendre jusqu'à huit mois pour pouvoir passer l'examen du permis de conduire. Pendant cette attente, certains candidats doivent prendre des cours supplémentaires, ce qui engendre des coûts supplémentaires pouvant poser problème pour certains élèves. ## Situation critique dans les auto-écoles en France

Patrick Mirouse, dirigeant d'auto-écoles dans le Sud-Ouest, dénonce une situation alarmante où des individus conduisent illégalement avec leurs proches ou recourent à des moniteurs frauduleux trouvés sur internet. Selon lui, le nombre insuffisant d'inspecteurs crée un véritable problème lors des examens, avec moins de 1 500 inspecteurs pour près de 1,4 million d'élèves en 2023.

Réclamations pour l'embauche de fonctionnaires supplémentaires

Les organisations d'auto-écoles demandent instamment l'embauche de 150 à 200 fonctionnaires supplémentaires. Le ministère de l'intérieur indique la création de quinze postes en 2023, 38 en 2024 et 103 prévus pour 2025, mais les effectifs n'ont pas suivi l'augmentation du nombre de candidats.

Les professionnels suggèrent diverses solutions, telles que augmenter le nombre d'heures de conduite exigées avant l'examen ou mettre en place un rattrapage similaire à celui du baccalauréat pour les élèves recalés. Certains proposent également de permettre la conduite accompagnée dès l'âge de 14 ans pour améliorer le taux de réussite et soulager la pression sur les auto-écoles.