Élection présidentielle au Cameroun : tensions suite à l'exclusion de Maurice Kamto de la liste des candidats

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Aurice Kamto de la liste provisoire des candidats a suscité de vives réactions de la part de ses partisans, qui dénoncent une manœuvre politique visant à éliminer un adversaire gênant. Le recours déposé devant le Conseil constitutionnel vise à contester cette disqualification et à obtenir la réintégration de M. Kamto dans la course à la présidentielle.

Cette situation met en lumière les tensions politiques qui règnent au Cameroun, où le président Paul Biya est au pouvoir depuis plus de trente ans. Les prochaines semaines promettent d'être animées, alors que l'opposition et la société civile continuent de se mobiliser pour faire valoir leurs droits et contester la mainmise du pouvoir en place. ## tensions à l'approche de la présidentielle au Cameroun

La décision d'Elecam de rejeter la candidature de Maurice Kamto à l'élection présidentielle fait débat

Dans un communiqué publié récemment, le candidat Issa Tchiroma Bakary a appelé le Conseil constitutionnel à faire preuve d'impartialité et d'intégrité dans l'examen des recours potentiels. Cette situation a créé une ambiance tendue, avec de nombreux commentaires politiques dans les médias et les réseaux sociaux.

Forces de police déployées dans les villes principales du Cameroun

Depuis samedi, les villes de Yaoundé et de Douala sont le théâtre d'un déploiement massif de forces de police dans les points sensibles. Cette présence renforcée vise à maintenir l'ordre public et à prévenir tout incident lors de cette période de tensions politiques.

La société civile dénonce l'exclusion de certains candidats à la présidentielle

Stand up for Cameroon, un mouvement de la société civile qui refuse de participer aux élections depuis 2017, a dénoncé l'exclusion de certains candidats, dont Maurice Kamto, de la course à la présidentielle. Selon les dirigeants de ce regroupement, la publication de la liste des candidats par Elecam confirme un processus électoral jugé verrouillé, partial et discrédité. Des recours ont été déposés par 22 autres candidats devant le Conseil constitutionnel, qui a jusqu'à lundi soir pour statuer sur leur validité.