Attentat de Rambouillet en 2021 : un non-lieu ordonné
Un juge d’instruction antiterroriste a clos l’enquête sur l’attentat de Rambouillet en avril 2021, où l'assaillant a agi seul en poignardant mortellement une fonctionnaire de police.
Aucune complicité établie, caractère terroriste confirmé

L'assaillant avait poignardé à mort la policière Stéphanie Monfermé dans l'entrée du commissariat de Rambouillet le 23 avril 2021. Après enquête, aucun lien de complicité n'a été établi, confirmant le caractère terroriste de l'attaque.
Réactions et conclusions
Le Parquet national antiterroriste souligne la radicalisation de l'assaillant, malgré des troubles psychiques. Les investigations n'ont pas permis d'établir des complicités, et la mosquée fréquentée par l'assaillant condamne fermement l'attentat. ## Le non-lieu dans l'affaire de l'assassinat de Stéphanie Monfermé
Le chauffeur-livreur impliqué dans l'assassinat de Stéphanie Monfermé n'avait aucun antécédent judiciaire ou connexion avec des groupes criminels, selon le juge d’instruction. Les investigations n'ont pas permis d'identifier de complices ou de réseau organisé en lien avec le crime, justifiant ainsi le non-lieu.
Stéphanie Monfermé, policière depuis 1993 et mère de deux filles, a été tuée lors de l'attaque au commissariat de Rambouillet. Sa famille n'a pas souhaité réagir à la décision du juge d’instruction antiterroriste, et l'avocat de la cheffe de poste a souligné que le non-lieu était attendu, suite à une enquête approfondie.
Après des obsèques privées suivies d'un hommage national présidé par Jean Castex, Stéphanie Monfermé a été décorée de la Légion d’honneur à titre posthume. Cet assassinat a profondément marqué la police, rappelant celui d'un couple de fonctionnaires de police par un jihadiste quelques années auparavant. Des mesures de soutien psychologique ont été mises en place pour les agents touchés par ces événements tragiques.