Attaques meurtrières des rebelles au Congo-RDC
Selon la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), 89 civils ont été tués lors d'attaques menées par les Forces démocratiques alliées (ADF), affiliées à l'Etat islamique, dans la province du Nord-Kivu.
Les attaques, particulièrement meurtrières, ont eu lieu du 13 au 19 novembre dans plusieurs localités du territoire de Lubero. Les civils ont été pris pour cible, avec un bilan de 89 morts, dont des femmes et des enfants. Des pillages et des incendies de maisons ont également été signalés.

Violences persistantes dans l'est de la RDC
L'est de la RDC est en proie à des violences depuis plusieurs décennies, avec la présence de nombreux groupes armés. Le groupe rebelle ADF, affilié à l'Etat islamique, a multiplié les attaques contre les civils, provoquant une situation instable et dangereuse pour la population locale. ## Situation critique dans le Nord-Kivu et l’Ituri
Les ADF, groupe armé composé d'anciens rebelles ougandais, commettent des massacres et des pillages dans les villages isolés des provinces orientales du Nord-Kivu et de l’Ituri, causant la mort de plus de 260 personnes, principalement des civils, depuis juillet.
Opération "Shujaa" pas suffisante
Malgré le déploiement de l’armée ougandaise dans le Nord-Kivu et l’Ituri en 2021 pour combattre les ADF aux côtés de l’armée congolaise, les violences persistent. L'armée congolaise est confrontée à des défis majeurs pour contrer les attaques des ADF, qui agissent en petits groupes et se cachent facilement dans les forêts de la région.
Lenteur des autorités face aux attaques
Les habitants et organisations de la société civile dénoncent la lenteur de la riposte des militaires congolais face aux attaques des ADF. Les raisons évoquées incluent un effectif militaire limité, un manque de logistique, l'absence d'officiers pour traquer les assaillants, et l'état délabré des routes entravant les déplacements des patrouilles.
