Six hommes arrêtés pour attaque commando contre des opposants à l'A69 : les détails et les réactions

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Six hommes mis en examen pour attaque "commando" contre des opposants à l'A69

Six hommes ont été mis en examen pour avoir attaqué des militants qui s'opposaient au projet de l'autoroute A69. Parmi eux, le gérant d'une entreprise chargée de la sécurité du chantier a reconnu sa responsabilité.

Détails de l'attaque et des arrestations

L'attaque s'est produite en 2024, lorsqu'un groupe d'hommes cagoulés a incendié une voiture devant une maison occupée par des opposants à l'A69. Deux militants tentant de les arrêter ont également été agressés avec de l'essence et du gaz lacrymogène.

Neuf personnes ont été interpellées dans les agglomérations de Marseille, Lyon et Albi. Parmi elles, six ont été mises en examen pour incendie volontaire en bande organisée, association de malfaiteurs et violences en réunion. ## Agression liée aux tensions entre pro et anti-A69

Une agression a eu lieu à la suite d'un été marqué par des tensions entre partisans et opposants de l'autoroute A69, dans une région où cette infrastructure est perçue différemment. Certains la voient comme un moyen de désenclaver le sud du Tarn, tandis que d'autres la considèrent comme un projet dépassé à l'heure de la crise climatique.

Implication de cinq personnes dans les incendies lors des affrontements

Cinq personnes ont reconnu avoir participé à des incendies sur le chantier de l'A69 en échange d'une rémunération. Ils ont expliqué que ces actes avaient été organisés et planifiés à la demande du responsable de la sécurité du chantier. Une enquête a mis en cause une entreprise sous-traitante de NGE, mais le concessionnaire nie toute implication directe.

Réactions et conséquences de cette affaire

Pour les opposants au projet, cette affaire met en lumière une organisation mafieuse cherchant à imposer un projet privé au détriment du territoire. Des écologistes et scientifiques dénoncent les destructions environnementales causées par la construction de ce tronçon autoroutier. Malgré des décisions judiciaires contradictoires, les travaux ont repris sous tension.