Une nouvelle attaque meurtrière dans l'est de la RDC
Une attaque des Forces démocratiques alliées (ADF) a fait au moins 19 morts dans le village de Mukondo, situé dans l'est de la République démocratique du Congo. Le groupe armé affilié à l'Etat islamique a perpétré ce massacre, mettant en lumière l'incapacité des autorités à protéger les civils du Nord-Kivu et de l'Ituri.
Les détails de l'attaque
Les rebelles ont attaqué le village de Mukondo dans le territoire de Lubero, égorgeant dix-neuf personnes et incendiant des maisons et des boutiques. Cette attaque a également entraîné un déplacement massif de la population locale, accentuant la crise humanitaire déjà préoccupante dans la région.
Une série de massacres
L'ADF, composée d'anciens rebelles ougandais ayant prêté allégeance à l'Etat islamique, commet régulièrement des massacres dans les territoires du nord de la province du Nord-Kivu et de l'Ituri. Cette attaque survient après une série d'attaques similaires en septembre, où plus de 89 personnes ont perdu la vie. ## Situation alarmante dans l'est de la RDC
Selon un décompte de l'AFP, 180 civils ont été tués depuis juillet à Mukondo, dont seize civils et un militaire congolais parmi les victimes. Plusieurs personnes ont également été enlevées par les assaillants selon Kambale Maboko, président de la société civile locale.
Opération conjointe contre les rebelles de l'ADF
Malgré le déploiement de militaires ougandais aux côtés de l'armée congolaise dans l'est de la RDC pour lutter contre les rebelles de l'ADF dans le cadre de l'opération conjointe "Shujaa", les tueries de civils restent un problème majeur.
Difficultés dans la traque des Forces démocratiques alliées
Les Forces démocratiques alliées, dispersées en plusieurs groupes, ciblent principalement des villageois sans défense avant de se retirer dans les forêts de la région, rendant leur traque particulièrement complexe malgré les efforts des autorités pour mettre fin à ces violences récurrentes dans l'est de la RDC.