Attaque meurtrière des rebelles en RDC
Une attaque des Forces démocratiques alliées a causé la mort d'au moins 71 personnes dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC)
Le village de Ntoyo, au Nord-Kivu, a été attaqué par ce groupe armé, affilié à l'organisation Etat islamique, dans la nuit de lundi à mardi, selon des sources locales et sécuritaires.
Bilan tragique
Cette attaque porte à plus d'une centaine le nombre de civils victimes des exactions meurtrières perpétrées par les ADF depuis la fin du mois de juillet en RDC. ## Attaque meurtrière dans la localité de Kagheni
Au moins 14 maisons ont été incendiées et quatre personnes ont été blessées lors d'une récente attaque dans la localité de Kagheni, située dans le nord-est de la République démocratique du Congo.
Persistance des exactions des ADF malgré le déploiement de l'armée
Depuis le début de l'année, les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe formé à l'origine d'anciens rebelles ougandais, ont multiplié les attaques dans la région, tuant plus de 40 personnes entre le 13 et le 14 août. Malgré le déploiement de l'armée ougandaise aux côtés des forces armées congolaises, les exactions des ADF perdurent.
Les militaires ont repoussé les ADF dans des zones isolées et difficiles d'accès, ce qui complique les interventions pour protéger les civils. Les attaques des rebelles ont notamment ciblé des villages proches de zones aurifères très convoitées.
Sécurité relative mais précarité persistante dans la région
L'opération militaire conjointe "Shujaa" a permis de renforcer la sécurité sur les principaux axes routiers menant à la frontière ougandaise depuis les centres commerciaux de Butembo et Beni. Cependant, les civils restent vulnérables aux attaques des ADF et d'autres groupes armés dans cette région marquée par l'instabilité.