Des associations demandent un réexamen de la loi Duplomb au Parlement
Deux associations de protection de la nature ont appelé Emmanuel Macron à agir
Deux associations de protection de la nature ont demandé au président de la République, Emmanuel Macron, d’utiliser son pouvoir constitutionnel pour imposer un réexamen de la loi Duplomb, très critiquée pour son impact environnemental. Une pétition contre cette loi a récolté près de 1,7 million de signatures de citoyens.
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et l’association Humanité et biodiversité ont adressé une lettre ouverte au président, soulignant l'importance de revoir cette loi. Elles ont invoqué l'article 10 de la Constitution, qui permet au chef de l'État de demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. ## Le président Macron attend la décision du Conseil constitutionnel sur une loi controversée
L'entourage du président Macron a indiqué que la décision concernant une loi controversée n'est pas encore prise, puisque le Conseil constitutionnel doit rendre son verdict d'ici au 10 août. En effet, la question de l'autorisation de réintroduire un pesticide interdit en France mais autorisé dans d'autres pays européens divise les opinions.
Une possible crise gouvernementale en cas de décision controversée
Si le président Macron décidait d'utiliser son pouvoir pour contredire la loi adoptée récemment par le sénateur LR Laurent Duplomb, cela pourrait provoquer une crise gouvernementale avec Les Républicains. De nombreuses voix se sont élevées pour demander une nouvelle évaluation de l'impact de ce pesticide sur la santé humaine et la biodiversité.
Des débats au Parlement en vue concernant l'autorisation contestée d'un pesticide
La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a exprimé le besoin d'une évaluation approfondie par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avant toute décision concernant ce pesticide. Le gouvernement se dit prêt à engager un nouveau débat au Parlement pour discuter des alternatives possibles pour les producteurs de betteraves et de noisettes, soucieux de la concurrence étrangère.