Procès de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro : un verdict contesté

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Assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro en Corse

Une peine de trente ans de réclusion criminelle a été prononcée contre le tireur présumé de l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro, abattu le 16 octobre 2012 à Ajaccio, en Corse.

André Bacchiolelli a été condamné à trente ans de réclusion criminelle, avec vingt ans de sûreté, lors du procès qui s'est tenu à Aix-en-Provence. Mickaël Ettori a également été condamné à quinze ans de prison pour association de malfaiteurs en récidive.

Chef présumé de la bande criminelle du Petit Bar non jugé

Le commanditaire présumé de l’assassinat, Jacques Santoni, n'a pas pu être jugé pour des raisons de santé. Le premier repenti de France, Patrick Giovanonni, a quant à lui été condamné à cinq ans de prison avec sursis pour association de malfaiteurs. ## Un procès historique

Le procès concernant l'assassinat d'Antoine Sollacaro, ancien bâtonnier d’Ajaccio, s'est enfin déroulé treize ans après les faits. La victime, défenseur d’Yvan Colonna et d’Alain Orsoni, avait été tuée de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu'il achetait son journal habituel.

Des critiques sur le verdict

L'avocat de l'accusé M Bachiolelli a exprimé des doutes quant à la justice rendue lors de ce procès, soulignant des conditions décriées et un verdict jugé peu satisfaisant. L'affaire pourrait être portée en appel selon ses dires.

Jacques Santoni, tétraplégique depuis 2003 et impliqué dans l'affaire, sera jugé ultérieurement. Malgré une peine de treize ans de prison pour blanchiment, prononcée en juin à Marseille, il reste libre et n'a pas comparu aux dernières audiences.