Réplique d'Arnaud Lagardère et CNews
Arnaud Lagardère, gérant de Lagardère Radio et propriétaire d'Europe 1, ainsi que la chaîne CNews du groupe Bolloré, ont répondu aux critiques des présidentes de France Télévisions et Radio France.
M Lagardère a réagi aux « attaques excessives » de Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil, présidentes de France Télévisions et Radio France, concernant une prétendue campagne de dénigrement des médias de la galaxie Bolloré, dont CNews et Europe 1.
Les deux dirigeants ont dénoncé une manœuvre grossière de victimisation et ont souligné les obligations légales de pluralisme auxquelles sont soumis leur média.
Réponse de CNews
De son côté, la chaîne CNews a réagi aux propos de Mme Ernotte Cunci, la qualifiant d'extrême droite et l'accusant de vouloir détourner l'attention des questions légitimes sur l'impartialité du service public.
CNews a pointé des attaques visant à masquer le succès de la chaîne en tant que leader des chaînes d'information en termes d'audience. ## Conflit médiatique entre France Inter et L’Incorrect
Le conflit entre les journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen, de France Inter, et le média d’extrême droite L’Incorrect a débuté après la diffusion d’un extrait de vidéo montrant les journalistes à la table d’un restaurant parisien avec des membres du Parti socialiste. Dans cet extrait, M Legrand évoque la ministre de la culture Rachida Dati, déclarant « Nous, on fait ce qu’il faut pour [Rachida] Dati, Patrick [Cohen] et moi ».
Réactions des médias et dépôt de plainte
L’affaire a suscité de nombreux commentaires sur CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD), appartenant à M Bolloré, qui ont accusé le service public de partialité politique. Les deux journalistes ont déposé plainte contre L’Incorrect pour captation et diffusion illicites de propos confidentiels et diffusion d’un montage frauduleux. L’Incorrect se défend de ces accusations.
Conséquences et enquête de l’Arcom
Suite à cette affaire, Thomas Legrand a renoncé à son émission dominicale sur France Inter, mais continuera d’intervenir à l’antenne. L’Arcom, après avoir entendu les responsables de France Télévisions et de Radio France, a exprimé sa volonté d’approfondir ses travaux sur l’impartialité du service public.