Attentat de l'armée israélienne au Yémen
L'armée israélienne a mené des bombardements sur le port de Hodeïda au Yémen, visant un site militaire des rebelles houthistes. Le ministre israélien de la défense, Israel Katz, a justifié cette attaque en affirmant qu'elle était nécessaire pour maintenir le blocus maritime et aérien contre les houthistes.
Réponse des rebelles houthistes

La chaîne des rebelles Al-Massirah a rapporté 12 frappes aériennes de l'ennemi israélien sur le port de Hodeïda. De son côté, le porte-parole militaire des houthis, Yahya Saree, a déclaré que les défenses aériennes du mouvement avaient été activées pour contrer ces attaques.
Motif des frappes
L'armée israélienne affirme avoir visé une infrastructure militaire appartenant aux houthistes, soulignant que le port de Hodeïda était utilisé par les rebelles pour le transfert d'armes fournies par l'Iran. Cette action était une réponse aux activités militaires des houthistes, qui ont multiplié les attaques contre Israël et ses alliés. ## Israël mène des frappes meurtrières au Yémen
Israël a mené plusieurs séries de frappes meurtrières au Yémen, visant des ports, des centrales électriques et l'aéroport international de Sanaa. Le ministre israélien de la défense, Israel Katz, a déclaré que cette attaque avait pour objectif d'assurer le maintien du blocus maritime et aérien contre les rebelles houthistes. Il a également averti que les houthistes paieront le prix fort pour toute tentative d'attaque contre Israël.
Décès de responsables houthistes lors des raids israéliens
Le 28 août, le chef du gouvernement houthi, Ahmed Al-Rahawi, ainsi que neuf ministres et deux responsables ont été tués dans un raid israélien visant leur réunion à Sanaa, la capitale contrôlée par les rebelles. Le 10 septembre, Israël a revendiqué une nouvelle attaque contre des cibles militaires houthistes à Sanaa et dans la province de Jawf, faisant selon les houthistes 46 morts. Par ailleurs, l'armée israélienne a intercepté un missile tiré depuis le Yémen le lendemain.
Les rebelles houthistes détiennent de vastes territoires au Yémen, un pays en proie à la guerre depuis 2014. Le gouvernement yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, siège à Aden, la plus grande ville du Sud.