Condamnation d'une aristocrate britannique et son compagnon pour la mort de leur bébé en cavale
Une aristocrate britannique et son compagnon ont été condamnés à des peines de prison pour avoir causé la mort de leur bébé lors d'une cavale de plusieurs semaines. Le couple a été arrêté après avoir tenté de garder le nourrisson caché, malgré le retrait de leurs autres enfants par les services sociaux.
Une conduite négligente et méprisante
Le juge a souligné la conduite négligente et le mépris flagrant du couple pour les risques encourus par leur fille, Victoria, qui dormait sous une tente en plein hiver. Après avoir été pourchassés par la police, ils ont finalement été appréhendés après deux mois de fuite, et le corps du bébé a été découvert dans un sac de supermarché.
Deux procès nécessaires malgré l'absence de cause de la mort
Le premier procès s'était soldé par un échec du jury à se prononcer sur la responsabilité du couple dans la mort de l'enfant. L'autopsie n'ayant pas permis de déterminer la cause du décès, le couple a finalement été reconnu coupable d'homicide involontaire lors du second procès. ## Un couple perturbateur face à la justice
Constance Marten et Mark Gordon ont perturbé les audiences judiciaires par leur comportement et leur solidarité, exprimant leur méfiance envers les autorités. Mark Gordon a choisi de se défendre seul, malgré les avertissements du juge.
Un couple au parcours atypique
L'affaire a captivé l'opinion britannique en raison des différences abyssales entre Constance Marten, héritière d'une famille aristocratique, et Mark Gordon, fils d'une infirmière des Caraïbes passé vingt ans en prison pour un viol commis à l'âge de 14 ans. Constance Marten, éduquée dans des écoles prestigieuses, a travaillé dans les médias avant de se tourner vers le cinéma. Le couple s'est marié au Pérou en 2016, malgré une union non reconnue au Royaume-Uni.
Des relations houleuses avec sa famille
Constance Marten a révélé lors des procès les tensions familiales qui l'ont poussée à rompre tout lien avec ses proches. Accusant sa famille de lui avoir coupé les vivres, elle a reconnu avoir bénéficié de versements mensuels provenant d'un trust familial. Le couple a déjà exprimé son intention de faire appel de la décision de justice.