Affrontements en Ariège entre manifestants et gendarmes pour empêcher l'abattage de vaches
Jeudi soir, en Ariège, des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre autour d'une ferme où devait avoir lieu l'abattage de plus de 200 vaches atteintes de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
Intervention des forces de l'ordre pour sécuriser l'exploitation agricole

Suite à l'annonce de la présence de la DNC dans un élevage des Bordes-sur-Arize, des agriculteurs se sont mobilisés pour empêcher l'euthanasie des bovins. Les forces de l'ordre ont finalement pris le contrôle de la ferme après des heurts violents avec les manifestants, la situation étant désormais sous contrôle selon la préfecture de l'Ariège.
Tensions entre partisans de l'abattage et opposants sur le terrain
Malgré l'accord donné par certains propriétaires des vaches pour l'abattage, la mobilisation d'agriculteurs, soutenue par des groupes comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne, a conduit à des affrontements avec les forces de l'ordre. La situation reste tendue sur le terrain, avec des manifestations en faveur de la préservation du cheptel français. ## Abattage du troupeau de bovins pour lutter contre la dermatose nodulaire contagieuse
Les mesures sanitaires strictes imposent l'abattage du troupeau de bovins pour limiter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse. C'est la solution privilégiée par les autorités pour contenir la maladie.
Proposition d'un protocole expérimental par les syndicats et chambres d'agriculture
Les syndicats et chambres d’agriculture ont soumis un protocole expérimental au ministère de l’agriculture pour limiter les abattages aux vaches contaminées et instaurer un contrôle par test PCR du reste du troupeau sur une période de quatre à six semaines. Ils ont également plaidé pour une vaccination massive et efficace, ainsi que la création d'une zone de protection de cinq kilomètres autour du foyer.
Réactions et actions dans les départements touchés par la maladie
Dans les Hautes-Pyrénées, un troupeau d'une vingtaine de bovins doit être abattu, malgré la mobilisation de certains éleveurs pour empêcher l'intervention des services vétérinaires. La Coordination rurale appelle à une vaccination massive et à l'unité du monde agricole, tandis que la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles évoque des réticences liées aux risques sur les exportations et les prix.
