Arrestation du commanditaire présumé d'un triple féminicide : l'affaire qui secoue l'Argentine

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Arrestation du commanditaire présumé d'un triple féminicide

L'affaire secoue l'Argentine

Le gouvernement argentin a annoncé l'arrestation au Pérou du commanditaire présumé d'un triple féminicide. Le suspect, surnommé "Petit J", est soupçonné d'être impliqué dans le trafic de drogue et aurait torturé les jeunes victimes sous les yeux de plusieurs spectateurs sur les réseaux sociaux. Cette arrestation fait suite à un mandat d'arrêt international émis à son encontre.

Nouveaux développements dans l'affaire

Le Péruvien âgé d'environ 20 ans, considéré comme le commanditaire du crime, a été appréhendé. Les autorités le soupçonnent d'avoir orchestré le triple meurtre depuis Zavaleta, un quartier précaire au sud de Buenos Aires. Un autre suspect, Matias Ozorio, âgé d'environ 23 ans et présenté comme le bras droit de "Petit J", a également été arrêté au Pérou. ## Neuf personnes arrêtées dans l'affaire du meurtre de trois jeunes femmes à Buenos Aires

Au total, neuf personnes ont été arrêtées à ce jour dans l'affaire du meurtre de Morena Verdi, Brenda del Castillo et Lara Gutiérrez, retrouvées enterrées près d'une maison dans la banlieue sud de Buenos Aires, après cinq jours de disparition.

Un crime lié au trafic de drogue et à la violence de genre

Selon le ministre provincial de la sécurité Javier Alonso, les trois jeunes femmes ont été piégées alors qu'elles croyaient se rendre à une fête. Elles ont été torturées et tuées lors d'une séance de violence extrême, diffusée en direct à 45 membres d'un groupe fermé sur les réseaux sociaux, appartenant à un réseau impliqué dans le trafic de drogue. Les victimes, dont l'une était mère d'un bébé, vivaient dans un quartier défavorisé à la périphérie de Buenos Aires.

Manifestation pour la justice et contre les violences de genre

Samedi, une marche de plusieurs milliers de personnes a eu lieu à Buenos Aires pour réclamer justice après ce meurtre sordide, qualifié de "narco-féminicide". L'organisation Ni una menos, engagée dans la lutte contre les violences de genre, a appelé à cette mobilisation qui a exprimé la colère et l'indignation face à ces crimes.