L'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'Arctique
Selon un rapport de l'Agence météorologique et océanographique américaine (NOAA), entre octobre 2024 et septembre 2025, les températures en Arctique ont été supérieures de 1,6 °C à la moyenne enregistrée entre 1991 et 2020.
Des conséquences alarmantes du réchauffement climatique
L'année analysée par la NOAA a été marquée par des records de chaleur dans toutes les saisons en Arctique, avec un recul inédit de la banquise en mars 2025. Ce phénomène de réchauffement rapide est dû à différents facteurs, dont la perte de la couverture neigeuse et de la banquise, mettant en danger l'écosystème de cette région. ## Conséquences de la fonte de la banquise sur l'écosystème arctique
Selon le rapport du NSIDC, la fonte de la banquise pose un véritable problème pour les ours polaires, les phoques et les morses, qui dépendent de la glace pour se déplacer, chasser ou mettre bas. Cette fonte n'élève pas directement le niveau des océans, mais entraîne de nombreuses conséquences climatiques menaçant les écosystèmes.
Impact sur la circulation océanique et le réchauffement climatique
La diminution de la superficie de la banquise entraîne une absorption accrue de l'énergie solaire par l'océan, accentuant le réchauffement climatique. De plus, la fonte de la banquise et la hausse des précipitations perturbent la circulation des océans, affectant notamment l'AMOC, crucial pour la régulation du climat et les hivers européens plus doux.
Verdissement de la toundra et dégradation de la qualité de l'eau
Le réchauffement rapide de l'Arctique favorise le verdissement de la toundra et le dégel du permafrost, relâchant du CO2 et du fer dans l'océan. Près de 200 cours d'eau présentaient une décoloration orange, signe d'une dégradation de la qualité de l'eau et contribuant à la perte de la biodiversité aquatique.