Adieu ArcelorMittal en Afrique du Sud : 4000 emplois perdus, mais au moins les selfies sur Instagram sont sauvegardés!

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ArcelorMittal met la clé sous la porte en Afrique du Sud, adieu les 4000 emplois

Ah, ArcelorMittal a décidé de prendre ses jambes à son cou en Afrique du Sud, laissant 4000 pauvres âmes sans emploi. Et pourquoi donc ? Eh bien, apparemment le marché est plus fragile qu'un château de cartes, le système ferroviaire est plus fiable qu'une promesse électorale et les coupures d'électricité sont plus courantes qu'un selfie sur Instagram.

ArcelorMittal South Africa préfère garder l'acier plat, pour le plus grand plaisir de l'industrie automobile et aéronautique

Le géant de la sidérurgie a tout de même décidé de garder son activité d'acier plat en Afrique du Sud. Heureusement pour l'industrie automobile, aéronautique et l'électroménager, ils pourront continuer à se fournir en tôles. Mais bon, les poutres et les fers à béton, ça sera pour une prochaine fois !

Les discussions avec le gouvernement échouent, le monde pleure sur le sort d'ArcelorMittal

Malgré des discussions avec le gouvernement qui se sont terminées en queue de poisson, ArcelorMittal a préféré tirer sa révérence. Décidément, même en Afrique du Sud, l'acier n'est pas assez solide pour ArcelorMittal. Qui aurait cru que le monde de la sidérurgie était aussi mouvementé ? ## Nouveau sketch tragique à la Charlie Chaplin

Malheureusement, AMSA n'a toujours pas trouvé la solution miracle pour sauver son haut-fourneau de Newcastle, à seulement 340 kilomètres de la ville portuaire de Durban. Après avoir annoncé une "maintenance temporaire", l'entreprise se prépare à réduire sa production d'acier long.

Des pertes d'emplois en perspective, ça tombe bien !

Solidarity estime que cette fermeture entraînera la perte de plus de 4 000 emplois. Avec les droits de douane américains de 30 % qui planent au-dessus du secteur sidérurgique sud-africain, le syndicat prédit un véritable "bain de sang en matière de licenciements qui pourrait toucher de nombreuses industries".

Willie Venter, l'économiste à l'humour sombre

Willie Venter, secrétaire général adjoint du syndicat Solidarity, n'a pas mâché ses mots en avertissant le gouvernement sur le risque d'une catastrophe industrielle imminente. Avec un taux de chômage dépassant les 30 % en Afrique du Sud, l'économie du pays bat des records de morosité. AMSA et ses problèmes de demande modérée du marché, de perturbations ferroviaires et même de concurrence des importations n'arrangent pas la situation qui semble déjà bien sombre.