Le réseau social X d'Elon Musk refuse de dévoiler son algorithme à la justice française

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Refus d'ouvrir l'algorithme à la justice française

Le réseau social X d’Elon Musk rejette les accusations de manipulation de son algorithme par la justice française

Le réseau social X d’Elon Musk refuse d’ouvrir son algorithme à la justice française, qui soupçonne une manipulation. Le parquet de Paris a ouvert une enquête en février contre la plateforme, suite à des signalements émanant notamment d'un député et d'un haut responsable d'une institution publique française.

Des accusations infondées selon X

Dans un communiqué, le réseau social X nie catégoriquement ces allégations et considère que l'enquête du parquet de Paris est "motivée par des considérations politiques". Les autorités françaises ont demandé l'accès à l'algorithme de recommandation et aux données des utilisateurs de la plateforme, ce que le groupe a refusé.

Une affaire en cours

L'enquête a été confiée à la gendarmerie nationale pour des infractions présumées d'altération du fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée et d'extraction frauduleuse de données. Le réseau social X reste ferme dans son refus de coopérer avec les autorités françaises dans cette affaire. ## L'entreprise X critique une enquête sur son fonctionnement

L'entreprise X estime que l'enquête en cours sur son fonctionnement repose sur une utilisation détournée du droit français. Elle affirme que cette enquête servirait un agenda politique et pourrait porter atteinte à la liberté d'expression.

Une allusion à l'utilisation d'une innovation juridique

Une probable allusion est faite au signalement effectué par M Bothorel, qui se base sur une innovation juridique. Selon une analyse publiée en février dans la revue spécialisée Dalloz par le juriste et professeur de droit Michel Séjean, fausser le fonctionnement d'un algorithme de recommandation sur un réseau social en droit français pourrait être passible des mêmes sanctions qu'un piratage informatique.

Dénonciation de l'impartialité de l'enquête

Dans un communiqué publié à la fois en anglais et en français, X exprime son inquiétude concernant l'impartialité, l'équité et les motivations politiques de l'enquête en cours. L'entreprise dénonce la présence de David Chavalarias, mathématicien au Centre national de la recherche scientifique, parmi les experts sollicités par la justice française. Ce dernier est à l'origine de l'application HelloQuitteX, destinée à aider les utilisateurs de X à migrer leurs abonnés et abonnements vers d'autres réseaux sociaux tels que Bluesky ou Mastodon. Le parquet avait précisé en juillet avoir examiné des contributions de chercheurs français, sans pour autant divulguer de noms.