L'intermédiaire Alexandre Djouhri maintenu en détention
La cour d'appel de Paris a rejeté la demande de remise en liberté de l'homme d'affaires Alexandre Djouhri, condamné à six ans de prison en septembre, dans le cadre du procès libyen. La décision a été prise en raison du risque de fuite de l'intermédiaire franco-algérien de 66 ans, jugé capable de quitter le territoire national.
Déclaration de l'intermédiaire

Alexandre Djouhri, présent lors de l'audience en visioconférence depuis la prison de la Santé, a affirmé qu'il ne pouvait pas se dérober à ses responsabilités devant la cour. Cette décision intervient peu de temps avant l'examen de la demande de mise en liberté de l'ex-président Nicolas Sarkozy, également impliqué dans le dossier.
Décision suite à condamnation
En septembre, Alexandre Djouhri a été condamné à six ans de prison et à une amende de 3 millions d'euros pour son rôle dans des schémas financiers complexes liés à des dirigeants libyens. La cour a souligné le manque de garanties suffisantes présentées par l'intermédiaire pour justifier une remise en liberté. ## Affaire Alexandre Djouhri : maintien en détention requis
Le parquet général a demandé le maintien en détention d'Alexandre Djouhri, soulignant son rôle trouble dans des affaires mêlant monde des affaires et fonctionnement des Etats.
Nouvelle adresse proposée pour une assignation à résidence
Lors de la proposition d'un logement pour une assignation à résidence sous bracelet électronique, la proximité avec les bureaux de Nicolas Sarkozy a posé problème. Une nouvelle adresse a dû être trouvée en urgence.
Renvoi en appel et incarcération jugée nécessaire
Alexandre Djouhri, renvoyé en appel de sa condamnation en première instance, est désormais incarcéré en attendant son procès. Les critères de la détention provisoire semblent être respectés selon l'article 144 du Code de procédure pénale.
