Un Afghan de 20 ans mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste
Un homme âgé de 20 ans et né en Afghanistan a été mis en examen à Paris pour « participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « financement d’entreprise terroriste », et placé en détention provisoire, a communiqué le parquet national antiterroriste (PNAT) à l'AFP.
Accusations de lien avec l'Etat islamique au Khorassan
Il est soupçonné d’« avoir été en lien avec l’Etat islamique au Khorassan, notamment par l’envoi de fonds et à des fins de traduction et de relais de la propagande de cette organisation terroriste », selon les informations communiquées par le PNAT.
Détails sur l'arrestation et les activités du suspect
Arrivé en France il y a quelques années, le suspect a été arrêté dans un centre de rétention administrative de Lyon par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure. Les enquêtes ont révélé qu'il éditait et diffusait la propagande de l'EI-K sur les réseaux sociaux tels que TikTok ou Snapchat, en plus de mettre en place des circuits de financement vers des jihadistes de cette branche afghane de Daech. ## Contexte géopolitique favorable à l'EI-K
L'accroissement des attaques du groupe EI-K en septembre 2024 s'explique par le contexte géopolitique actuel, selon les experts. La reconfiguration du groupe Etat islamique en Afghanistan a également contribué à cette montée en violence.
Une branche agressive et internationale
L'EI-K, branche régionale de l'EI en Afghanistan, s'est démarqué en tant que filiale la plus tournée vers l'international. Sa propagande, diffusée dans de multiples langues, soulève des préoccupations quant à ses capacités opérationnelles extérieures et sa volonté de frapper ses ennemis à l'étranger.
L'attention des services de renseignement
Les forces de l'ordre occidentales et russes surveillent de près les activités de l'EI-K, qui reste une menace majeure malgré les efforts pour le contenir.