L'affaire des accords migratoires de 1968 : Réaction d'Alger à la résolution de l'Assemblée nationale française

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Réaction d'Alger à la résolution de l'Assemblée nationale française

Le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, a considéré la résolution de l’Assemblée nationale française dénonçant l’accord migratoire de 1968 comme une affaire "franco-française".

Position officielle de l'Algérie

Pour le chef de la diplomatie algérienne, sans communication officielle de Paris, cette résolution reste une "affaire intérieure" française. ## Affaire franco-française

Le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Attaf, a déclaré que l'affaire des accords de 1968 entre la France et l'Algérie est une affaire intérieure et franco-française. Il a précisé que cela ne les concerne pas pour le moment, mais pourrait être différent si cela devenait une affaire de gouvernement à gouvernement en raison de la nature intergouvernementale de l'accord.

Accord de 1968

L'accord de 1968, signé six ans après la fin de la guerre d'Algérie, offre aux Algériens un régime d'immigration avantageux en France. Les ressortissants algériens n'ont pas besoin d'un visa spécifique pour un séjour de plus de trois mois en France et peuvent plus facilement obtenir des titres de séjour de dix ans, y compris dans le cadre du regroupement familial.

Crise diplomatique prolongée

Depuis plus d'un an, la France et l'Algérie sont confrontées à une crise diplomatique, notamment en raison de la reconnaissance par la France en 2024 d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine.