Action de groupe contre Stellantis pour les airbags Takata
L'UFC-Que choisir prend les devants
L’UFC-Que choisir a décidé de lancer une action de groupe contre le constructeur automobile Stellantis. Cette action vise à obtenir des indemnités pour les propriétaires de véhicules dotés d'airbags Takata qui ont dû être immobilisés. L'association de consommateurs souhaite réparer les préjudices subis par les automobilistes affectés par les rappels en raison de la défectuosité des airbags.
Mesures prises par le gouvernement français
800 000 véhicules immobilisés en plus
Suite à un accident mortel survenu à Reims impliquant un airbag Takata défectueux, le gouvernement français a ordonné l'immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires équipés de ces airbags. Au total, 1,7 million de véhicules sont désormais visés par une interdiction de circuler jusqu'au remplacement des dispositifs incriminés. Ces décisions ont été prises en réponse à la gestion jugée chaotique des rappels par Stellantis et Citroën.
Réparation des préjudices causés aux consommateurs
Une demande d'indemnités diverses
L'UFC-Que choisir souhaite obtenir des indemnités pour les préjudices subis par les consommateurs, tels que des indemnités journalières pour la durée de l'immobilisation de leur véhicule ou des dommages moraux. L'action de groupe vise à compenser les désagréments causés par les rappels et à assurer la sécurité des automobilistes. ##
Une association demande une série d'indemnités pour les victimes des airbags défectueux
L’association demande des indemnités pour divers préjudices, notamment une indemnité journalière pour la durée de l’immobilisation du véhicule et pour les préjudices moraux subis par les consommateurs ayant été transportés dans des voitures équipées d’équipements mortels.
La première action de groupe en France pour les airbags défectueux
C’est la première action de groupe intentée en France au sujet des airbags Takata défectueux, qui ont causé au moins 60 décès dans onze pays ces quinze dernières années, dont 18 en France. Aux Etats-Unis, pays le plus touché avec 28 morts, plusieurs constructeurs automobiles ont versé un total d’1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) d’indemnisations aux victimes.
Les airbags Takata responsables d'explosions mortelles
Les airbags Takata sont responsables d’explosions mortelles ou provoquant de graves blessures en raison d’un gaz, le nitrate d’ammonium, qui se dégrade avec le temps, en particulier dans les climats chauds et humides. Les coussins de sécurité se déclenchent même en cas de collisions mineures, provoquant une explosion similaire à celle d’une grenade et projetant des pièces de métal et de plastique dans l’habitacle, souvent fatales au conducteur. L’entreprise japonaise Takata, spécialisée dans les systèmes de sécurité automobile, a fait faillite en 2017 suite à ce scandale.