Un premier traité mondial pour lutter contre les plastiques ? On y croit (ou pas)
La séquence de discussion tenue à Genève devait prendre fin jeudi soir mais a été repoussée jusqu’à vendredi. De profondes divisions demeurent entre les pays dits à forte ambition et ceux essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique.
Un espoir fragile dans la lutte contre la pollution plastique

L’espoir d’un accord international visant à lutter contre la pollution plastique existe encore, mais il reste fragile. Un nouveau texte de compromis a été proposé, dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 août, aux gouvernements de 185 pays qui négocient avec difficulté à Genève, a constaté l’Agence France-Presse (AFP).
Des atermoiements dignes d'un vaudeville diplomatique
Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles, jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte « de compromis », tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir « ni texte ni mode d’emploi », craignant un échec complet de la longue discussion entamée il y a plus de deux ans à Nairobi. ## Echec retentissant pour M Vayas à l'ONU
Après s'être pris un vent monumental à l'ONU, M Vayas est actuellement en train de retomber sur ses pieds (ou pas). Il tente désespérément de sauver les meubles en discutant avec les dignitaires régionaux afin de trouver un terrain d'entente entre les écolos et les amoureux du plastique.
Les "ambitieux" contre les "plastique lovers"
Pas de surprise, le match entre les "ambitieux", prêts à nettoyer la planète de son encombrant plastique, et les pays accros à l'or noir ne tourne pas rond. D'un côté on veut sauver la planète, de l'autre on préfère polluer en paix. On sent que l'entente cordiale est au rendez-vous.
Macron en mode drama queen sur les réseaux sociaux
La cerise sur le gâteau, c'est notre cher président français qui s'offre un petit coup de pub en critiquant ouvertement l'absence d'ambition du texte présenté. Pendant ce temps, les représentants des industries pétrochimiques se frottent les mains dans les couloirs. C'est beau, la solidarité internationale.