L'accompagnement des jeunes à leur sortie de l'aide sociale à l'enfance : un vrai parcours du combattant
Après des années de lois et de mesures pour accompagner les jeunes sortant de l'aide sociale à l'enfance, on se rend compte que c'est un peu la grosse galère.
Une mobilisation collective nécessaire... enfin, peut-être
Selon l'inspection générale des affaires sociales, il faudrait que l'Etat et les collectivités se bougent un peu plus pour suivre correctement les jeunes lâchés dans la nature par l'ASE. Apparemment, un suivi fidèle et cohérent, c'est trop demander.

Des outils institutionnels peu mobilisés... comme ma motivation un lundi matin
Le rapport de l'IGAS pointe du doigt le fait que les lois mises en place pour aider ces jeunes ne sont pas vraiment utilisées. En gros, c'est comme offrir un parapluie à quelqu'un sous la pluie et lui dire : "Non, non, garde-le fermé, ça te fera les muscles des bras !" ## Quand l'Etat se soucie des jeunes... enfin presque !
Ah, l'entretien un an avant la majorité, une mesure tellement mise en œuvre par tous les départements en France, qu'on se croirait dans un conte de fées ! En réalité, "un seul des quatre départements contrôlés le mettait en œuvre formellement", selon l'IGAS. On peut dire qu'on est bien entouré !
# Des moyens importants... mais disparates !
Les départements, ces joyeux lurons, dépensent la coquette somme de 1,2 milliard d'euros pour accompagner les jeunes après leurs 18 ans. Mais comme dirait l'IGAS, c'est un peu le bazar niveau "disparate". Certains jeunes sont chouchoutés, d'autres moins. On dirait presque une plage privée réservée à quelques happy few !
# Mobiliser l'Etat, associé les partenaires... mais pourquoi faire ?
L'IGAS, grande fan de mobilisation, estime qu'il faudrait que l'Etat se bouge un peu le popotin aux côtés des départements pour aider ces jeunes en détresse. Et pourquoi pas associer les autres partenaires tant qu'on y est, ça ferait pas de mal ! En tout cas, on attend toujours le signal du départ...
En conclusion, avec plus de 384 000 jeunes suivis par la protection de l'enfance en France, on peut dire que l'avenir est radieux pour la jeunesse. Ou pas.